Cartagena: 30 arrêts à mettre sur ta liste

Alors que j’étais à la recherche d’une courte escapade hors du Québec, la chaleur et la culture colorée de la Colombie semblaient être mon meilleur choix. Comme je ne connaissais pas encore la ville côtière de Cartagena, j’ai décidé de m’y installer quelques jours.

Pour me présenter, je suis une voyageuse qui aime vagabonder seule, rencontrer des personnes intéressantes et payer le juste prix pour des activités authentiques et culturelles. Je suis aussi capable d’aller loin pour économiser quelques sous mais, en vieillissant, je favorise un peu plus le confort, la commodité et la sécurité qu’avant. C’est donc avec cet état d’esprit que j’ai visité Cartagena et que je me suis fait mon opinion sur ses attraits très (parfois trop) populaires. Dans l’article suivant, je donnerai mes opinions sincères sur les attraits que j’ai visités, des trucs pour rendre ton voyage plus commode ainsi que quelques-uns de mes endroits préférés.

Pour te mettre en contexte, la ville de Cartagena était déjà habitée par des sociétés indigènes lorsque les Espagnoles y ont mis les pieds pour la première fois. Elle a alors été nommée en l’honneur de la ville du même nom qui se retrouve en Espagne. Comme les colons croyaient être en Inde à leur arrivée en Amérique, le nom complet fut «Cartagena de Indias». Original non? Au fil du temps, Cartagena est devenue une très importante ville portuaire, idéalement nichée assez profondément sur la côte pour rester à l'abri des pirates qui préféraient s’attaquer à la ville voisine de Santa Marta. Les gens qui y vivaient faisaient partie de l’aristocratie espagnole, profitant de la période de l’Inquisition et du commerce des esclaves pour s’enrichir. De nos jours, cette opulence s’observe toujours dans la splendeur des bâtiments qui forment les rues du quartier historique, entre autres par la présence de grands balcons avants, alors réservés aux plus riches. Les chapitres plus lugubres de l’histoire ont également laissé des traces sur la ville et ces dernières peuvent être remarquées par celles qui savent où regarder.

La zone touristique se divise en deux grands quartiers: El Gran Centro et Getsemani. C’est dans El Gran Centro, qu’on retrouve la majorité des monuments historiques, des musées, des plazas et des boutiques de luxe. C’est également de là où débutent habituellement les visites guidées. Getsemani, de son côté, est un quartier, qui autrefois abritait la classe ouvrière de la ville et qui, de nos jours s’est gentrifié et accueille la majorité des auberges de jeunesse et des restaurants à la mode. Je diviserai donc la liste des attractions selon le quartier.



Se déplacer à Cartagena

Avec un hébergement dans l’un des deux quartiers touristiques de la ville, visiter Cartagena peut très bien se réaliser à pied. En plus des taxis locaux, l’application Uber offre le service de taxi-moto. Pour une voyageuse seule, cette option est économique et rapide. Par contre, je tiens à noter que les rues étroites des quartiers rendent le trafic automobile assez dense donc il ne vaut pas la peine de payer un transport à l’intérieur de ceux-ci. De plus, les motos n’ont pas l’autorisation d’entrer dans les quartiers de Getsemani et El Gran Centro même si la app te permettra de commander une course. Évite les mauvaises surprises et réserve ta course à partir de l’extérieur des fortifications. 

Quand on voyage seule, la moto-taxi c’est la façon la plus rapide de se déplacer.

Où se loger

Il est possible de trouver tous les types d’hébergement à l’intérieur de la zone touristique et je ne te conseille pas de te loger à l’extérieur de celle-ci car, à la fin de la journée, tes jambes vont crier à l’aide. Je m’étais personnellement logée dans le quartier de Manga pour sauver quelques dollars et j’ai rapidement regretté cette décision car il me fallait plus de 10 minutes de marche pour me rendre à l’entrée des fortifications en plus des quelques 20 minutes qu’il fallait pour traverser la zone touristique. Si l’envie me prenait d’aller me rafraîchir à la piscine de mon auberge alors que j’étais au centre, j’avais une longue route à faire. Pour celles qui seraient tentées de se loger dans le quartier de Bocagrande, on y retrouve des accommodations luxueuses de type condo mais se rendre au centre historique peut s’avérer également assez long.

Comment survivre à la chaleur de la ville? Opter pour un hébergement qui a une piscine!



El Gran Centro   

  1. Commencer son séjour par un Free Walking Tour

Toute voyageuse qui se respecte connaît le concept d’un Free Walking Tour. Ces visites guidées publicisées comme «gratuites» fonctionnent en fait avec les pourboires (très clairement sollicités) que l’on peut laisser aux guides. Bien que cette pratique soit devenue assez connue à travers le monde et qu’il peut être gênant de se promener derrière une guide qui transporte un gros parapluie et qui parle dans un magnétophone, c’est une façon efficace et abordable de connaître les grands attraits de la ville en quelques heures. Les guides détiennent habituellement beaucoup de connaissances sur l’endroit et transmettent des informations qu’il ne serait pas possible de trouver ailleurs. En plus, comme ce sont habituellement des résidentes de l’endroit, certaines agrémentent leurs visites guidées d’informations sur les réalités modernes de la ville. Faire un Free Walking Tour, c’est vraiment un lancé de dés car rien ne te garantit que la guide offrira un bon service mais, à seulement 10 ou 15 CAD (ce qui correspond au pourboire suggéré), ça vaut la peine d’essayer. Pour réserver une visite, je conseille la plateforme Guru Walk qui offre plusieurs options de visites guidées. Il est possible de trouver des visites en espagnol, en anglais et même en français, moyennant des frais supplémentaires.



2. Explorer les alentours de la Torre del Reloj

Pour entrer dans le Gran Centro, tu passeras probablement par le photogénique Monumento Torre del Reloj, cette horloge jaune sous laquelle les vendeuses de livres s’installent à l’abris des chauds rayons du soleil. C’est par ces grandes portes que passaient autrefois les calèches, pour se rendre à la Plaza de los Coches qui conserve toujours son style d’antan. Une fois entrée, tu apercevras les dizaines de kiosques de sucreries traditionnelles sous le passage portant le nom de Portal de los Dulces. Il peut être un peu cher de faire ses emplettes à cet endroit mais, pour celles qui ne peuvent pas se permettre d’aller dans les régions moins touristiques, je recommande au moins de goûter à quelques articles que les commerçantes se feront un plaisir de faire essayer. 

À gauche de cette plaza, on retrouve la Plaza de la Aduana. Autrefois, l’endroit où le contrôle des importations et des exportations était réalisé, tout ce qui voyageait par bateau y était comptabilisé. On y passait des minéraux, des produits alimentaires comme le sucre et même des esclaves. La plaza a donc le passé plus triste d’avoir été un important marché d'esclaves. De nos jours, la plaza magnifiquement conservée accueille divers événements culturels.

3. Toucher des rondeurs à Plaza de Santo Domingo

Cette plaza tranquille acceuille la plus vieille église de la ville, l’Iglesia de Santo Domingo, qui a été construite en 1575, soit 40 ans après sa fondation. Cependant, ce n’est pas cet attrait qui a rendu l’endroit populaire mais bien la structure de bronze du très célèbre artiste colombien Fernando Botero nommée La Gorda Gertruidis (où La Grosse Gertrude héhé). Cet artiste était reconnu pour ses représentations des humains et des animaux dans toutes leurs rondeurs, la femme sensuellement étendue devant les portes de l’église ne fait pas exception à la règle. La croyance serait que de frotter ses voluptueuses courbes donnerait de la chance en amour et nombreuses sont celles qui viennent tenter leur chance.


C’est aussi via cette plaza où tu pourras emprunter la rue la plus étroite de toute la ville, Callejon de los Estribos, d’autant plus étroite depuis l’ajout de fortifications à l’église.

4. Expérimenter la culture musicale à la Plaza Simon Bolivar

Autrefois appelée Plaza de la Quema (Place de la Brûlure), on y réalisait les exécutions publiques des dissidentes lors de la période de l’Inquisition. Quand on considère que le simple fait de savoir lire ou de boire une infusion pour soulager la toux pouvait envoyer les femmes au bûcher pour sorcellerie, on se doute que plusieurs personnes ont connu une fin tragique en ces lieux. Quand l’Inquisition fut abolie, le parc prit le nom du grand libérateur des Amériques, le militaire vénézuélien Simon Bolivar. En son centre on retrouve une statue le représentant à cheval. De nos jours, le parc est un endroit plein de vie où il est agréable d’aller s’installer avant l’arrivée des foules pour prendre un café et écouter la musique des artisans de rue. À tous les jours, à partir de 16 heures, on peut y observer les danseuses de Mapale qui offrent des prestations en l’échange d’une petite contribution. Cette danse est traditionnelle chez les personnes aux descendances afro-américaines et elle s’exécute au son de plusieurs tambours. Qu’elle soit présentée dans ce parc symbolise la reprise du lieu où les ancêtres de plusieures ont vécu tant de souffrances.

Profites-en pour jeter un coup d'œil à l’impressionnante cathédrale de Santa Catalina de Alejandria dont l’entrée est gratuite.

5. L’inquisition au Museo de Cartagena de las Indias

En bordure du parc Simon Bolivar se trouve le Museo de Cartagena de Indias. Alors que je croyais y trouver un musée sur l’histoire de la ville, j’ai plutôt eu droit à un musée sur la période de l’Inquisition espagnole. En effet, le bâtiment en soit était autrefois le lieu de réception des dénonciations. La façade menant sur la Calle de la Inquisition porte toujours la fenêtre noire par laquelle la population pouvait venir déposer leur dénonciation anonyme. La hauteur de la fenêtre empêchait les personnes à pieds de pouvoir y déposer leur dénonciation donc seules les riches citoyennes, possédant alors des calèches et des chevaux, pouvaient accéder à ce service.

À l’intérieur du musée, on retrouve des œuvres d’arts dépeignant par cette période, des mises en situation historiques, des reconstitutions d’objets de tortures et beaucoup d'informations écrites. Malheureusement, le musée n’a pas été adapté au tourisme international et presque toute l’information est en espagnol. Lors de mon passage en novembre 2024, le musée étant en rénovation alors peut-être la situation aura-t-elle changée lors du tien.

Je te conseille d’aller au deuxième étage, sur les balcons, pour capturer quelques clichés de la cathédrale loin des foules. Le coût d’entrée au musée est de 25 000 COP. 

6. Apprécier les communautées indigènes au Museo de Oro Zenú

Toujours en bordure du parc, on retrouve le Museo de Oro Zenú dont l’entrée est gratuite. Le terme Zenú désigne une communauté indigène de la côte colombienne qui, à l’arrivée des Espagnoles, était très évoluée dans plusieurs sphères. De nos jours, les membres de cette culture conservent un profond savoir en matière de tressage et de métallurgie. Ce musée aux allures modernes présente la culture Zenú, son territoire et ses méthodes ancestrales pour travailler l’or. On y retrouve des pièces anciennes ainsi que les explications associées en espagnol et en anglais. On y présente aussi un documentaire sur la fabrication et le tressage des chapeaux emblématiques de la région: Le sombrero vueltiao. Un grand chapeau fait de feuillage habituellement de couleur noir et beige. Suite à ton passage, je parie que tu sauras apprécier la valeur de cet article vendu à profusion dans les rues de la ville. Je recommande fortement un passage à ce musée!

7. Agrémenter sa garde-robe

L’ambiance caribéenne chic de la ville m’a donné envie, durant tout mon séjour, de me vêtir de jupes à volant, de sandales de paille et de grands chapeaux. Si, comme moi, tu aimes trouver des articles de mode uniques lorsque tu voyages, tu apprécieras les nombreuses boutiques de vêtements et de souvenirs parfois chics, parfois artisanaux. Tu vas y trouver des vêtements colorés et légers, des sacs tressés de toutes les grandeurs aux pompons multicolores, de grandes boucles d’oreilles de billes, des sandales originales et des chapeaux. Dans les boutiques de souvenirs, on peut trouver des pièces de céramique, des articles religieux, des peintures, des produits gastronomiques et j’en passe. La calle de la Iglesia est un bon endroit pour commencer ta virée de magasinage et tu peux déborder dans les rues environnantes qui ont également beaucoup de choix. 

Pour du shopping plus abordable, je te conseille de garder de la place dans tes valises pour la ville de Santa Marta où l’on retrouve certains produits identiques à ceux vendu à Cartagena mais à moindre prix. 

Clique ici pour mon itinéraire complet de la ville de Santa Marta!

8. Terminer sa journée au Baluarte San Francisco Javier

En fin de journée, les foules s’installent sur les murs de la ville pour aller profiter du coucher du soleil. La ville fortifiée se trouvant sur une pointe, en s’installant sur le pan ouest des murs qui encerclent le centre historique, tu pourras observer le soleil se coucher directement sur la mer. Le Baluarte de San Francisco Javier est l’endroit le plus populaire et les quelques centaines de mètres de fortification accueillent, chaque jour, une foule venant terminer la journée en beauté. Tu peux encourager les vendeuses ambulantes en leur achetant une boisson à environ 5000 COP ou t’installer sur une des terrasses de l’endroit dont plusieures sont perchées sur les toits. Comme on se trouve assez près de l’équateur, le soleil, selon la saison, se couche entre 17h30 et 18h30. 

Lors d’une soirée chaude, j’en ai profité pour attraper une crème glacée au comptoir Crepes and Waffles sur la calle San Juan de Dios. On y retrouve un grand choix de bols glacés plus élaborés les uns que les autres, et ce, pour environ 15 000 COP. Miam! 

Pour vivre une expérience encore plus locale, il est possible d’aller s’installer sur les plages tout juste à l’entrée de la ville comme la Playa de los Pescadores. Tu pourras ainsi avoir la chance d’observer (ou même d’aider) les pêcheuses et les pêcheurs alors qu’ils tirent, à force de bras, leurs grands filets hors de l’eau. 



Où manger dans El Gran Centro

Pour un déjeuner rapide et abordable, rends-toi à La Esquina del Pan de Bono. On y sert de très bons cafés glacés et divers articles de boulangerie dont le populaire pan de bono, un petit pain au fromage croustillant et juste assez salé (J’en salive encore des mois plus tard). C’est le parfait déjeuner à prendre pour emporter et, bien que l’endroit soit assez populaire, j’y ai remarqué peu de touristes internationales ce qui rend le commerce encore plus authentique.

Pour un repas plus copieux qui reste abordable, je te conseille de chercher les comedores. Ils affichent habituellement un tableau à l’entrée où est indiqué le menu du jour (menu del dia) avec les prix. Ces derniers peuvent varier entre 15 000 et 30 000 COP et incluent habituellement la soupe et la boisson. Dans le Gran Centro, j’ai préféré le Restaurante Robert qu’on retrouve sur la Calle 36, à quelques pas du Àbaco Libros y Café où il est aussi agréable d’aller siroter un breuvage en fouinant les étagères de livres à succès. Le Restaurante Robert sert un très bon menu du jour pour 20 000 COP dans une ambiance conviviale et un beau décor. Le restaurant semble achalandé en tout temps donc il est commun pour les clients de partager les tables. Il suffit de demander «Podemos compartir la mesa por favor?» (Pouvons-nous partager la table s'il-vous-plaît?) et le tour est joué.

La soupe du jour au Restaurante Robert

Les étagères photogéniques du Àbaco Libros y Café

Bien que plusieures guides conseillent le restaurant Espiritu Santo aux touristes, ce n’était personnellement pas mon préféré car c’est un local immense, très bruyant et chaud. La nourriture est également correcte mais plus chère qu’ailleurs et le breuvage n’est pas inclus. Je crois qu’avec un peu de recherches, il est facile de trouver une meilleure option.




Getsemani

Pour reprendre sur l’histoire de Gestemani, le quartier était habité par la classe ouvrière et on peut le remarquer par ses bâtiments plus bas, son absence de balcon et son ambiance un peu plus décontractée qu’ailleurs. De nos jours, les artistes en ont fait leur terrain de jeu et les graffitis tapissent les murs du quartier.  On peut aussi apercevoir les quelques familles qui survivent encore à la gentrification et qui y vivent, les portes de leur salon menant sur les rues passantes. 

Tu peux y emprunter la Calle de la Sierpe, nommée ainsi pour sa forme sinueuse rappelant un serpent, la Calle San Juan, où les artistes peintres vendent des toiles colorées et fortement teintées par la culture de la ville, ou la Carrera 10 qui regorge de restaurants et de bars invitants. Ces trois rues populaires se rejoignent via la Plaza de la Trinidad qui, le soir, is the place to be. Accueillant la petite église jaune de la Santissima Trinidad, c’est un excellent endroit pour y goûter la nourriture de rue tout en regardant la prestation d’une des nombreuses artistes qui occupent l’endroit. Pour celles qui cherchent à vivre un brin du night life de la place, c’est l’endroit parfait où commencer la soirée et ensuite migrer dans un des bars à proximité.

Graffiti populaire retrouvé sur Calle de la Sierpe

La calle San Juan et ses artisanes

9. Observer la nature au parque Centenario

Pour passer d’un quartier populaire à un autre, il faut traverser le parque Centenario. On y retrouve tous les charmes d’un parc latino américain, soit les vendeuses de rue, la musique et un monument central où les gens se rassemblent. L’attrait intéressant de cet endroit sont les animaux qui s’y trouvent. Bien que le parc ne couvre que quelques coins de rue, des iguanes, singes et des paresseux y vivent confortablement.

L’histoire serait que, dans le cas des paresseux, un touriste se les auraient fait confisquer alors qu’il tentait de sortir du pays. Les bêtes auraient alors été amenées au parc et y vivent tranquillement depuis. Il est assez facile de les trouver car quelques personnes se font un plaisir de les surveiller et d’indiquer leur emplacement aux touristes. Bien que je ne comprenais pas pourquoi les animaux avaient été libérés ici plutôt qu’en nature, ils ne semblaient pas trop se plaindre et reposaient tranquillement à chacun de mes passages.

Où manger dans Getsemani

Bien que le choix de restaurants soit très grand, un de mes arrêts préféré est le comedor Este es el Punto, qui sert un bon repas du jour pour 25 000 COP et moins. Il se trouve directement sur la Carrera 10, en plein milieu de la folie touristique. 

Quelques rues plus loin, on retrouve le bar La Laguna Azul Cocktails où l’on peut aller déguster un délicieux ceviche. Ce plat typique de l'Amérique latine consiste à servir le poisson ou les fruits de mer dans un jus de lime assaisonné, généralement accompagné d’oignons, de tomates et de piments doux (mais chaque endroit à sa recette!). On s’y installe sur la terrasse décorée avec soin et on peut choisir parmi une carte intéressante et variée. Je ne suis pas une fan du ceviche colombien qui consiste à servir quelques crevettes dans une sauce rouge ou même rosée, mais cette adresse offre le ceviche classique dans un jus de lime, et ce, à un prix très raisonnable. Tu ne seras pas déçue! 

Les deux adresses du Colombitalias sont de bons choix si tu veux goûter aux arepas colombiennes en mode restaurant ou en mode street food. Ils offrent un très large choix allant de la simple arepa au fromage à des versions plus funky aux garnitures de cheese burger. Comme c’est une adresse populaire, il y a parfois des foules alors il faut s’armer de patience les soirs de fin de semaine.



À l’extérieur des fortifications



10. Profiter de la vue du Castillo de San Felipe de Barajas

De l’autre côté du canal, tu remarqueras l’imposant Castillo San Felipe de Barajas qui est une figure emblématique de la ville. On peut comprendre l’importance militaire de Cartagena par la visite de ce fort très bien préservé dont la construction aura pris plus de 100 ans. Il faut environ une heure pour visiter tranquillement tous les recoins du fort et il est même possible d’aller visiter, sans guide, les dizaines de mètres de tunnels à l’intérieur des murs. Moi ça m’a un peu donné des frissons dans le dos! Comme j’étais seule, je n’ai pas utilisé les services d’une guide mais, si tu as la chance d’avoir quelques personnes avec toi, je te le conseille car on retrouve très peu d’informations écrites une fois à l’intérieur. Il est facile de trouver un service de guide à l’entrée ou de planifier une visite guidée bilingue via la plateforme Get your guide.

Comme le château fort se retrouve tout en haut d’une colline, sans ombre, je te conseille de débuter ta journée avec cette visite afin d’éviter la chaleur et les foules qui sont déjà au rendez-vous à 9 h. Tu peux aussi y terminer ta journée et profiter du coucher du soleil accompagné d’une vue imprenable sur Cartagena.

Tout juste à l’extérieur des murs de la vieille ville, il est très sécuritaire et rapide de s’y rendre à pied et l’entrée est de 33 000 COP par personne. 


11. Faire de la plongée

Cartagena est un super endroit pour réaliser des activités nautiques et tu remarqueras rapidement les multiples vendeuses faisant la promotion d’excursions en bateau de toutes sortes. De mon côté, je suis allé faire de la plongée avec Paraiso Dive Cartagena qui est venu me chercher au Muelle de la Bodeguita vers 7h30. Après environ 20 minutes de bateau, nous sommes arrivées à Tierra Bomba où leur bureau est situé à même un superbe hôtel en bord de mer. Après deux plongées aux alentours de Playa Blanca, nous avions droit à quelques heures de détente dans les installations de l’hôtel. Bien que la plongée dans cette région ne se comparent pas à celle autour du parc Tayrona, les récifs autour de Tierra Bomba sont relativement sains et un musée sous-marin a été aménagé autour de trois épaves de bâteau assez impressionnantes. C’est donc une super option si tu ne peux pas te rendre ailleurs. Le coût total de la journée est de 540 000 COP pour les plongeuses déjà certifiées, incluant la location d’équipement. Comme le propriétaire est natif de Cartagena, cette activité permet aussi d’encourager une entreprise 100% locale. 

12. Visiter Tierra Bomba

En soit, il peut être difficile de visiter Tierra Bomba malgré son apparente proximité avec la ville. L’île verdoyante est principalement habitée par des communautées vivant de la pêche et les quelques hôtels sont plutôt isolés. Pour celles qui aimeraient tout de même s’y rendre, le Blue Apple Beach resort offre des forfaits quotidiens à partir de 35 USD par personne, incluant le transport en bateau de Cartagena. C’est parfait pour une journée plus fancy loin de la folie de la ville!

Clique ici pour accéder à leur page de réservation.

P.S. Penses à garder quelques dollars pour encourager les locales qui vendent des souvenirs sur la plage. C’est, dans bien des cas, leur principale source de revenu.


La sécurité à Cartagena

Je ne serais pas une bonne blogueuse féminine si je ne parlais pas de la sécurité de la ville pour les femmes. Personnellement, je n’ai vécu aucune situation malencontreuse à Cartagena et ce, même après le coucher du soleil. Les locales de l’endroit m’ont informé qu’il était sécuritaire de marcher dans le quartier de Manga jusqu’à environ 22 heures car c’était une zone résidentielle tranquille. J’ai également remarqué beaucoup de surveillance policière dans les quartiers touristiques et les motocyclettes y ont été interdites justement pour éviter les vols en pleine rue. 

Tout comme mes conseils concernant Santa Marta, je te rappelle qu’il faut tout de même conserver un certain niveau de vigilance lors de tous voyages, c’est-à-dire de garder tes effets précieux en sécurité à ton hébergement, de ne pas circuler avec toutes tes cartes sur toi et ne de pas porter de vêtements qui détonnent trop et qui témoignent d’une certaine richesse.

Aussi, bien que les commerçants colombiens soient invitants (voir même agaçants) ils se contentent d’un simple « no gracias» lorsque tu passes près de leur commerce. 


It’s a wrap! J’espère que mon expérience personelle et mes conseils te permettront de planifier un séjour digne de tes espérances dans cette magnifique région de caraïbes.


Feliz viaje!

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7 choses à faire à Santa Marta, Colombie